La presse du 18 juin 1940

Le 17 juin 1940, Philippe Pétain s’adresse aux Français pour leur expliquer les raisons qui le poussent à entrer en contact avec l’adversaire afin de « mettre un terme aux hostilités ». L’allocution surprend de nombreux Français qui refusent de croire que le « héros de Verdun » abandonne tout espoir de victoire. Dès le lendemain, la presse quotidienne bretonne cherche immédiatement à rassurer ses lecteurs afin de ne pas ajouter davantage de cacophonie au désordre ambiant.

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La presse bretonne au Jour J+1

Le 7 juin 1944, les quotidiens bretons consacrent leurs unes au débarquement des troupes « anglo-américaines » sur les plages de Normandie. Mais ici, point de D-Day ou de « Jour le plus long ». Le traitement de l’information, aussi partiel que partial, assure que l’opération est un échec cuisant pour les Alliés, au même titre que celui de Dieppe survenu deux ans plus tôt.

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Chariot et la propagande nazie

L’opération Chariot est assurément l’un des plus incroyables raids commandos de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Mais pour Vichy et l’Occupant, elle est un véritable camouflet doublé d’une réduction certaine de son potentiel maritime alors que fait rage la bataille de l’Atlantique. Dans ces conditions, il n’y a rien d’étonnant à ce que la presse bretonne aux mains des collaborateurs taisent l’opération.

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un spectacle « féérique » ?

Aussi étrange cela puisse paraître près de 80 ans après les faits, les bombardements de la Seconde Guerre mondiale sont parfois assimilés à de véritables spectacles pyrotechniques. De nombreux civils, inconscients du danger qu’ils encourent, n’hésitent pas à braver les interdictions établies par la défense passive, mettant en péril leurs vies, pour disposer des premières loges.

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Des enterrements sous surveillance

Avec l’intensification des bombardements sur la Bretagne, de plus en plus d’aviateurs alliés survolent la péninsule armoricaine, et risquent donc d’être touchés par la DCA allemande. Nombreux sont donc ceux qui décèdent en territoire occupé par l’ennemi. Leurs enterrements revêtent du reste un évident caractère politique qui permet à la population civile d’afficher ses sentiments.

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une adolescente au service de la résistance

Parmi les nombreux résistants qui périssent lors des combats de la Libération, on compte quelques adolescents à l’image d’Yvette Lorand. Agent de liaison, elle meurt le 31 juillet 1944 dans l’offensive menée contre le PC du commandant Caro à Bréhan-Loudéac. Si Yvette Lorand est moins connue que Guy Môquet, son histoire, aussi brève soit-elle, mérite également de l’être.

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Vichy et la révision des programmes

L’école est un enjeu qui déchaîne les passions et plus encore l’enseignement de l’histoire, matière sensible. Le régime de Vichy n’échappe pas à cette réalité et en septembre 1940 l’instituteur et militant de l’Action française Serge Jeanneret accorde un grand entretien à L’Ouest-Eclair dans lequel il expose son ambition pour les nouveaux programmes d’histoire sur lesquels devront plancher les élèves.

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de l’Assistance au Mont Valérien

Remarquable destin que celui de Corentin Celton. En effet, son histoire est avant tout celle d’une belle ascension sociale, par l’armée mais aussi le militantisme politique et syndical. Mais le paradoxe est que le souvenir de ce finistérien fusillé au Mont Valérien pendant la Seconde Guerre mondiale est beaucoup plus vif à Paris, où il donne son nom à une station de métro, que dans sa Bretagne natale.

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Une figure de la Résistance

A l’heure où les injonctions à féminiser l’histoire et la mémoire se font de plus en plus pressantes, l’exemple de Marie Follezou ne peut qu’interroger. Grande Résistante, survivante des camps de la mort et militante infatigable, la Guingampaise est titulaire des plus prestigieuse décorations. Une rue est même dénommée en son honneur. Pourtant, rien n’y fait, son souvenir demeure des plus confidentiels.

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Nantes, la Bretagne et la loi du 19 avril 1941

La loi du 19 avril 1941 « détachant » Nantes et le département de la Loire-Inférieure de la Bretagne est, pour une partie de  l’opinion, un véritable traumatisme. Sans pour autant revenir sur la sincérité des militants, le recours aux archives et la mise en contexte de cette mesure souligne combien la mémoire s’éloigne parfois de l’histoire. En effet, ici comme en bien d’autres choses, un train peut en cacher un autre.

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les séquelles encore visibles de la répression

Les landes de Lanvaux jouent un rôle essentiel dans le cadre de la Libération de la Bretagne. Nombreux sont les hommes à y avoir laissé la vie. A Saint-Jean-Brévelay, dans le Morbihan, pas moins de six monuments commémorent le souvenir ces résistants. Une telle importance permet de mesurer l’ampleur de la répression qui s’abat dans le secteur lors de l’été 1944.

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la Résistance par le menu

A première vue, recopier clandestinement sur des carnets des recettes de cuisine alors que l’on est précisément tenaillé par la faim paraît relever de la pure folie. Pourtant, si Christiane Hingouët s’adonne en déportation à cette activité éminemment dangereuse, c’est moins pour fantasmer sur d’hypothétiques repas que pour renouer avec une pratique, l’écriture, qui fonde le genre humain dont les nazis veulent l’exclure.

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La Bretagne, zone de bombardement ?

La mémoire des bombardements alliés pendant la Seconde Guerre mondiale est vive en Bretagne. Il est vrai que nombreuses sont les villes qui en souffrent, certains ports comme Brest, Lorient et Saint-Nazaire étant rasées à plus de 80% à la Libération. Ce taux de destruction ne doit rien au hasard. Ces trois villes sont en effet, avec La Pallice en Charente, les seules « zones de bombardements » de l’hexagone.

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Victor Le Gorgeu : une carrière riche

Victor Le Gorgeu est assurément l’une des principales personnalités politiques de la Bretagne contemporaine. Surtout connu pour avoir été nommé Commissaire régional de la République à la Libération, il fut également maire de Brest, sénateur et même ministre, pendant quelques mois. Un itinéraire singulier pour un homme qui débute sa carrière dans la coloniale, au sein du service de santé.

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Peut-on se libérer de la mort ?

S’il est une expression qui pose problème, c’est bien celle de « libération des camps de la mort nazis ». Certes, des déportés en ont réchappé. Mais à l’instar d’Yves Léon, jeune résistant des Côtes-du-Nord survivant de Sachsenhausen-Oranienburg et de Bergen Belsen, combien ont réussi à s’extraire de l’horreur une fois revenus à la vie ? C’est bien dans ce cadre qu’il fait comprendre le combat pour la mémoire.

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Prendre des nouvelles des prisonniers de 1940

La débâcle de l’armée française lors du printemps 1940 entraine la capture de centaines de milliers de soldats. La majorité rejoint immédiatement l’Allemagne. Durant le long trajet vers les camps, les familles bretonnes vivent dans l’angoisse. Pour tenter d’atténuer cette souffrance, la Fédération nationale des anciens combattants prisonniers de guerre publie un long communiqué dans les colonnes du Nouvelliste du Morbihan.

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un ultime acte de bravoure ?

Le 21 juin 1940, l’armée française se livre à un ultime acte de bravoure près de Lorient. Refusant de laisser ouverte la sous-préfecture morbihannaise, l’amiral de Penfentenyo mène une poignée d’hommes au combat. Si l’affrontement ne dure que quelques heures, il demeure encore aujourd’hui particulièrement difficile à analyser. Comment en effet comprendre cet ultime acte de bravoure.

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des noyades lors de la Drôle de guerre

La Drôle de guerre n’a rien de douce, bien au contraire. A plusieurs centaines de kilomètres de la Ligne Maginot, les populations civiles doivent faire avec les mesures préconisées par la Défense passive. C’est ainsi que les habitants subissent les conséquences de l’extinction nocturne des éclairages publics, décision qui n’est pas sans conséquences surprenantes dans le port de Lorient.

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Les bombardements en Bretagne

La Bretagne sort meurtrie de la Seconde Guerre mondiale. En raison de sa position stratégique, elle subit les assauts répétés de l’aviation allemande puis alliée pendant plus de quatre ans. Si Brest, Lorient et Saint-Nazaire sont régulièrement la cible de la RAF, d’autres villes sont également touchées : Bruz, Rennes, Nantes ou encore Morlaix qui disent l’intensité des frappes sur la péninsule armoricaine.

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Un artiste trop populaire ?

Le talent n’est, au final, chose pas si répandue et il n’est dès lors pas étonnant de voir combien les individus, mais aussi certains groupes sociaux, cherchent à se l’approprier. Véritable génie de la peinture, Mathurin Méheut n’échappe pas à cette réalité et devient rapidement une véritable icône de la Bretagne, jusqu’à bénéficier d’encombrants commentaires dithyrambiques pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Des espagnols á la Chapelle-Launay

Les Compagnies de travailleurs étrangers constituent un véritable angle mort de l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale. Luis Garrido Orozco s’est intéressé à la 185e, composée de réfugiés espagnols et qui le temps de quelques mois stationne en Bretagne, dans l’estuaire de la Loire, à La Chapelle-Launay. Plongée dans une histoire inédite.

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Fred Moore où l’art d’y voir clair

Français libre, député gaulliste et Compagnon de la Libération, Fred Moore entretient des liens étroits avec la Bretagne même si c’est en Picardie, à Amiens, qu’il grandit et effectue une large partie de sa carrière. C’est en effet à Brest qu’il naît, qu’il naît d’ailleurs deux fois. A l’état-civil tout d’abord puis, le 19 juin 1940, en quittant la France pour rallier l’Angleterre et s’engager aux côtés du général de Gaulle.

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Un notaire au service du général de Gaulle ?

Yves Kerrand n’est certainement pas l’homme politique breton le plus célèbre de sa génération. « Modeste » conseiller général et maire de Locminé, il devient pourtant  l’un des gaullistes les plus influents du Morbihan au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Itinéraire d’un notable auréolé par son action résistante dont le parcours dit le poids du Gaullisme en Morbihan.

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un capitaine breton à Dunkerque

On sait le rôle de la flotte que les Britanniques constituent de bric et de broc afin d’évacuer de la fournaise de Dunkerque des centaines de milliers de soldats et, ainsi, se donner les moyens de poursuivre le combat contre des armées du Reich qui apparaissent alors aussi rapides que l’éclair. Mais peu se souviennent que parmi ces navires réquisitionnés, certains sont commandés par des Français, et même des Bretons.

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L’ascension fulgurante de Roger Le Hyaric

Roger Le Hyaric est l’une des figures de la résistance bretonne. Le jeune homme, alors âgé de 24 ans, devient en 1944 l’un des principaux responsables des FTP dans l’Ouest de la France. Cette ascension, aussi soudaine qu’intense, renforce ensuite son engagement auprès du Parti communiste français. Mais elle éclaire aussi les principes de hiérarchisation à l’œuvre au sein de la clandestinité.

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A propos du massacre des apprentis

Les victimes civiles des bombardements de la Seconde Guerre mondiale sont de plus en plus visible dans le discours relatif à la mémoire de la Seconde Guerre mondiale. A Saint-Nazaire, les quelques 180 morts du bombardement dit des apprentis, le 9 novembre 1942, n’échappent pas à cette réalité. Il n’en demeure pas moins que leur souvenir est parfois très ambigu, comme en témoigne d’ailleurs ce terme de « massacre ».

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la plastiqueuse à bicyclette

Il n’est aujourd’hui plus nécessaire de démontrer le rôle déterminant des femmes dans la Résistance. Parmi ces destins singuliers, l’histoire de Jeanne Bohec est particulièrement intéressante. Résistante de la première heure, elle est missionnée par Londres en 1944 et sillonne la Bretagne sur sa bicyclette afin de former les combattants locaux à l’usage des explosifs.

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penser les nuances

Et si la Première Guerre mondiale constituait aussi pour quelques individus un formidable tremplin ? Et si tous les anciens combattants n’étaient pas figés en 1940 dans la cire de leur pacifisme et d’une dévotion sans faille à Pétain ? Autant de questions que le parcours d’Alexandre Fourny, fusillé le 22 octobre 1941, invite à se poser ce qui, ce faisant, rappelle combien la biographie est un genre précieux en histoire.

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Un résisto-vichyssois ?

Il est des trajectoires biographiques qui sont passionnantes en ce qu’elles prennent un malain plaisir à brouiller les cartes, à naviguer de part et d’autres des classiques grilles de lectures établies par l’historiographie. Tel est le cas du vice-amiral Hervé de Penfentenyo, officier général que la mémoire collective tend à ériger en résistant aux Allemands alors qu’il est, aussi, un fidèle partisan de la Révolution nationale.

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Léon Jost, fusillé par les Allemands

Suite à la liquidation par la Résistance du Feldkommandant Karl Hotz, le  20 octobre 1941 à Nantes, 48 otages sont exécutés. Cette histoire bien connue, c’est celle des fusillés de Châteaubriant qui, par ailleurs, éclipse celle des autres otages qui perdent la vie le même jour à Paris et à Nantes. Parmi eux figure Léon Jost, figure emblématique de la vie associative nantaise.

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Maurice, l'autre Marchais

Maurice Marchais est un acteur incontournable de l’histoire morbihannaise du vingtième siècle. Brillant avocat, il est également une personnalité politique de premier plan, homme de gauche dans un bastion censément irrémédiablement acquis à la droite. Mais s’il reste célèbre, c’est peut-être davantage pour avoir été l’un des principaux chefs de la Résistance morbihannaise.

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Attaquer pour mieux dissimuler le bilan ?

Et si s’attaquer à la corruption était pour un homme politique ou pour un gouvernement au pouvoir le meilleur moyen de faire diversion afin de masquer un bilan – au moins – en demi-teinte ? Bien entendu, la réponse à une telle question doit être nuancée mais force est de constater que les initiatives prises en la matière en avril 1943 par le régime de Vichy sont bien loin du  candide idéal de probité.

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Mariette et Poupette en Résistance

Si l’action clandestine dans les rangs de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale est par définition dangereuse, on oublie souvent que l’engagement au sein de l’armée des ombres n’est également pas chose évidente. C’est ce que rappelle le destin dramatique de deux jeunes Rennaises, Marie et Simone Alizon, surnommées Mariette et Poupette et agents du réseau de renseignements Johnny.

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L’inconnu John S. Wood

Le nom de John S. Wood n’est plus aujourd’hui connu que de quelques-un.e.s alors qu’il est pourtant l’artisan principal de la libération de la Bretagne ! Il est vrai que malgré un parcours exceptionnel et des méthodes aussi originales qu’efficaces, cet officier américain ne parvient pas à se dégager de l’ombre omnipotente de son supérieur hiérarchique direct, le légendaire général George Patton.

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entre histoire et mémoire

Engagé dès le plus jeune âge aux Jeunesses communistes et à la CGT, Jean Poulmarc’h est assurément, au moment de la déclaration de guerre en septembre 1939, l’un des militants communistes les plus prometteurs. Mais si sa carrière est tragiquement interrompue le 22 octobre 1941, son souvenir n’en reste pas moins vivement entretenu, comme une poursuite de la trajectoire partisane.

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D’une guerre à l’autre : Henri Avril

Il est difficile de résumer en quelques lignes la vie d’un homme – Henri Avril – qui fut à la fois député et préfet, et de surcroît dans le même département des Côtes-du-Nord ! Cette trajectoire est d’autant plus intéressante qu’elle invite à interroger le poids de l’expérience combattante dans une trajectoire politique exceptionnelle. Bref, un sujet qui est loin d’être clos et qui mériterait une biographie fouillée.

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un médecin au service de la Résistance

La Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale est un curieux mélange d’expérience et de jeunesse. Expérience car certaines compétences bien précises ne s’acquièrent qu’avec l’âge. Jeunesse car la vie de maquisard est éprouvante et nécessite des organismes en pleine force de l’âge. C’est d’ailleurs ce qu’illustre le parcours dramatique du docteur Lucien Sigot, médecin du maquis en Morbihan.

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la pénurie de papier et le dr Petiot

La justice est une lourde machine s’appuyant sur une procédure pointilleuse que le plus infime détail permet d’enrayer. Aussi, il est assez difficile de rendre convenablement la justice pendant la période, particulièrement agitée, 1944-1946. Une situation dont peut témoigner le sinistre docteur Petiot, ce redoutable tueur en série étant à deux doigts de profiter d’un incroyable vice de forme.

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une mémoire au service de la Résistance

Quoiqu’aujourd’hui méconnu, Jacques Stosskopf compte parmi les figures les plus remarquables de la Résistance en Bretagne. Ingénieur en poste à l’arsenal de Lorient, il transmet d’importants renseignements concernant la construction de la base de sous-marins de Keroman et les mouvements des redoutables U-boot. Mais le tout de mémoire, sans jamais rien noter, par mesure de précaution !

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un instituteur au service de la Résistance

Inhumé en la crypte des Résistants de la Sorbonne, à Paris, Joseph Rollo compte malheureusement parmi les figures oubliées de la Résistance en Bretagne. Instituteur public, militant politique et syndicaliste, il s’engage pourtant très tôt dans l’Armée des ombres jusqu’à ce voir confié de grandes responsabilités. C’est d’ailleurs cet engagement qui lui vaut d’être la cible de la répression nazie,, et d’être déporté à Neuengamme.

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L’âme et l’organisateur

Exceptionnel, le parcours de Paul Chenailler l’est par bien des égards tant les risques qu’il encoure sont grands. Mais, ce qui rend aussi intéressant aux yeux de l’historien le parcours de celui qu’on appelle dans la clandestinité Colonel Morice est moins sa valeur intrinsèque que sa faculté à rappeler l’action collective qu’est la Résistance, véritable combinaison de forces venues de l’intérieur mais également de l’extérieur.

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Il n’y a plus de chômeurs en France

Le chômage est un fléau et, même pendant la Seconde Guerre mondiale, la question de l’emploi fait la une des journaux, devenant un véritable enjeu entre les belligérants. Le travail fait néanmoins l’objet d’un traitement assez particulier par L’Ouest-Eclair et de manière générale la presse aux ordres du régime de Vichy. En effet, pour le quotidien rennais, il n’y a alors tout simplement plus de demandeurs d’emplois en France !

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des aviateurs abattus dans le Morbihan

La violence, même lorsqu’elle est aveugle et destructrice, engendre-t-elle automatiquement la violence ? C’est la question que posent, dans le sillage d’une réflexion proposée par l’historienne Claire Andrieu, les bombardements subis par le Morbihan pendant la Seconde Guerre mondiale. Bien qu’éminemment meurtriers, ils ne paraissent en effet pas empêcher l’expression d’un réel respect envers les pilotes.

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En attendant le facteur

L’immédiat après-guerre, une fois les flonflons de la Libération retombés, impose de retrousser ses manches pour reconstruire un pays ayant largement souffert des bombardements. Mais en Bretagne, où subsistent des poches allemandes, relancer l’activité n’est pas simple comme le rappelle l’exemple de l’acheminement du courrier, élément pourtant essentiel à la vie économique.

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Un héros très discret

Son nom ne figure qu’à la portion congrue dans les ouvrages retraçant l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en Bretagne et pourtant il est assurément l’une des grandes figures de la Résistance dans la péninsule armoricaine. Officier de carrière parvenu au généralat au lendemain de l’appel du 18 juin, Marcel Allard est un Résistant qui incarne parfaitement l’ambivalence de la Libération, immense moment de joie mais aussi de douleur.

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Passer le bachot en 1944

Rite de passage par excellence, le baccalauréat constitue assurément un évènement au cours d’une vie en ce qu’il définit un avant et un après. Mais que se passe-t-il lorsque les épreuves se déroulent elle-même en plein milieu d’un évènement, comme par exemple lors de l’année1944 ? Etat des lieux à partir d’un article de L’Ouest-Eclair, quotidien qui, déjà, s’inquiétait d’un niveau jugé en constante baisse…

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PG en Bretagne

Lorsque l’on pense à la captivité de la Seconde Guerre mondiale, on songe automatiquement aux lointains stalags disséminés sur tout le territoire du Reich. C’est oublier que non seulement un nombre important de soldats sont capturés sur la péninsule armoricaine mais que, de surcroît, ils y sont détenus pendant plusieurs semaines dans des Frontstalag avant d’être envoyés croupir en Allemagne.

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Rejouer La Grande Illusion dès 1939 ?

Si les prisonniers sortent de la Première Guerre mondiale avec une image peu enviable, une catégorie de détenus échappe néanmoins à ce triste sort : les évadés. Et c’est d’ailleurs l’un d’eux, le Rennais Alphonse Bouvier, qui exhorte en 1939 les captifs de la drôle de guerre à s’évader, usant d’un discours qui doit autant à l’héroïsation de 14/18 qu’à un célèbre film de Jean Renoir.

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Le coq mutilé de Ploërmel

En 1940, l’occupant tente de se montrer sous son meilleur jour, affectant une attitude « correcte ». Mais les dégradations découvertes sur le monument aux morts de Ploërmel, petite commune du Morbihan, de surcroît le jour du 14 juillet, date ô combien symbolique, montrent bien qu’en réalité il n’en est rien. Retour sur un passionnant et très instructif fait-divers.

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La laïcité à l’épreuve de la Drôle de guerre

En 1939, l’ombre portée de la Première Guerre mondiale est tellement importante qu’elle influe même sur le comportement des militants laïcs. En effet, pour eux, loin de l’image lisse de l’Union sacrée, la guerre 1914-1918 reste une période où les circonstances permettent une avancée des cléricaux. Et dans le Morbihan, ils sont bien décidés à ce que cela ne se reproduise pas.

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causer l’alarme et la confusion

Si, en avril 1945, il ne fait aucun doute que les alliés vont remporter la Seconde Guerre mondiale en Europe, la date de la défaite du Reich reste à déterminer. Tout se passe en effet comme si les combats les plus durs étaient les ultimes. C’est ce que rappelle la redoutable opération Amherst menée par le Special Air Service en Hollande, après avoir combattu en Bretagne lors de l’été 1944.

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débusquer les planqués en 1940

Le projet de loi que dépose au Sénat en 1939 Louis Mourier est particulièrement révélateur de l’ombre portée de la Première Guerre mondiale sur les débuts de la Seconde. Mais s’en tenir à ce seul constat serait réducteur puisque le législateur tire manifestement certaines leçons de la Grande Guerre. C’est ainsi que les « embusqués » de 14 deviennent les « planqués » de 40.

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Quand Napoléon soutient Vichy

Pour le régime de Vichy, en novembre 1940, tous les soutiens sont bons à prendre. Et pour cela, on ne recule devant aucune supercherie, en allant même jusqu’à ressusciter les morts et, à tout prendre, les plus illustres. C’est ainsi que le Nouvelliste du Morbihan publie un étonnant témoignage en faveur du maréchal Pétain et du régime de Vichy, prise de position formulée par… Napoléon !

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Morts sur la ligne Siegfried

On la dit tellement drôle que Ray Ventura chantait qu’on irait pendre notre linge sur les lignes ennemies. Pourtant, la drôle de guerre n’a rien d’amusante et c’est dès les tous premiers jours de septembre 1939 que la France compte ses premiers morts. Démonstration à partir du département du Morbihan, terriblement éprouvé lors de ces premières semaines de la Seconde Guerre mondiale.

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Vichy, en verre et contre l’alcoolisme

Le régime de Vichy et la Révolution nationale sont indissociables d’un certain retour à l’ordre moral porté par tout un ensemble de mesures censées remettre les Français sur le droit chemin. Parmi celles-ci, on recense bon nombre d’initiatives visant à réduire la consommation d’alcool, volonté qui en Bretagne prend parfois une tournure pour le moins étonnante.

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La Résistance inconnue : René Le Touzic

Contrairement à ce que l’on pourrait de prime abord croire, l’histoire de la Résistance est encore gangrénée par de multiples zones d’ombres. Le manque d’archives et de témoignages est à l’origine de multiples angles morts. Démonstrations à partir du destin tragique du parachutiste SAS morbihannais René Le Touzic, héroïque résistant dont on ignore malheureusement encore tout ou presque.

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La Maltière et les fusillés

La butte de la Maltière, située en lisière de Rennes, est avec Châteaubriant le haut lieu de la mémoire des fusillés de la Résistance en Bretagne. Découverte du Mont-Valérien breton et, par la même occasion, mise en perspective chronologique d’une notion que l’historiographie pourtant pléthorique de ce conflit a mis longtemps à circonscrire, comme prisonnière d’une mémoire dont il était pour partie difficile de s’extraire.

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Le bombardement de Morlaix

Histoire et mémoire sont deux choses différentes et constituent, par ailleurs deux objets d’études passionnants. C’est notamment ce que rappelle l’histoire du bombardement du viaduc de Morlaix survenu le 29 janvier 1943. La mémoire liée à ce drame est en effet bien particulière, entre exacerbation d’un souvenir catholique et critique voilée de la stratégie de bombardement des alliés pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Compagnon de rupture

Dans les représentations mentales, l’image du Français libre, et plus encore si celui-ci est titulaire de la très prestigieux Croix de l’ordre de la Libération, est celle de la rupture. Or très rares sont les personnes qui illustrent mieux cette dimension qu’Etienne Schlumberger, compagnon de la Libération décédé le 9 septembre 2014 à Crozon à l’âge de 99 ans. Retour sur une vie extraordinaire, ponctuée de multiples ruptures.

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pour une histoire des pendues de Monterfil

C’est à la suite d’un article publié par l’Agence France Presse et repris par de nombreux quotidiens nationaux qu’en pleine période de commémorations du 70e anniversaire de l’année 1944 l’affaire des pendues de Monterfil a fait un fracassant retour dans la lumière médiatique. Examen par Fabien Lostec d’un drame survenu dans les environs de Rennes et qui en dit long sur l’épuration et notre rapport à cette période difficile.

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le sergent-chef SAS Iturria

Alors que Paris célèbre sa Libération, engendrant aujourd’hui bien souvent l’illusion d’un retour à la paix sur l’ensemble de l’hexagone, les combats font encore rage le 25 août 1944, y compris en Bretagne. C’est notamment le cas en forêt du Gâvre, en Loire-Atlantique, où une embuscade tendue par des soldats Allemands coûte la vie à un emblématique parachutiste du Spécial Air Service : Victor Iturria.

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L’espoir d’une nouvelle Marne

Au moment d’aborder la bataille de la Marne, en septembre 1914, c’est souvent le terme de « miracle » qui revient. Et cette dimension n’est pas sans impacter le souvenir qui lui est associé, à savoir la mémoire d’une France éternelle, condamnée à triompher du germanique ennemi. Tel est tout du moins le message véhiculé lors du 25e anniversaire de la bataille de la Marne, en septembre 1939.

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Le naufrage du U-171

Il est un nom de code qui en quelques secondes seulement émoustille instantanément les palmes de tous les plongeurs du monde : U-171. Gisant sur un fond de 40 mètres de profondeur, cette épave de sous-marin allemand est un élément essentiel du patrimoine de la Seconde Guerre mondiale en Bretagne tant elle rappelle la dimension stratégique de cette région pendant le conflit.

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Le drame du rembarquement

Si le 17 juin 1940 est probablement l’une des dates les plus sombres de l’histoire de France, il est un endroit de Bretagne ou ce jour est sans doute encore plus dramatique qu’ailleurs : le pays de Retz, dans les environs de Pornic. C’est en effet le 17 juin 1940 que sombre sous les bombes allemandes le Lancastria, emportant avec lui dans l’estuaire de la Loire des milliers de soldats britanniques.

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Des décisions difficiles à prendre

Il est de bon ton de fustiger l’incapacité des hommes politiques qui ne sauraient prendre les décisions qui conviennent et encore moins anticiper les problèmes. La réalité est sans doute un petit peu plus complexe et une telle assertion fait sans doute trop peu de cas du coût politique des mesures difficiles à prendre. Exemple avec la mise en place du rationnement pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Mort sous les bombes : François Joly

Aujourd’hui encore, le nom de François Joly est entouré d’un immense respect à Bruz, petite bourgade d’Ille-et-Vilaine située au Sud-Est de Rennes. Il est vrai qu’à lui seul cet homme symbolise bien le drame vécu par ce village dans la nuit du 7 au 8 mai 1944. Retour sur le parcours politique  aux circonvolutions parfois assez complexes d’un Maire de commune rurale décédé au milieu des siens.

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Seignobos meurt à Sorbonne-plage

Charles Seignobos compte parmi les plus grands historiens de la première partie du XXe siècle et, comme bon nombre d’intellectuels de son temps, il fréquente les côtes bretonnes en venant en villégiature à Sorbonne-plage. Pourtant, son décès en avril 1942 ne suscite que de brèves notices nécrologiques, qui paraissent aujourd’hui annonciatrices du relatif oubli dans lequel se trouve ce chef de file de l’école méthodique.

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Un grand poète : Max Jacob

Se plonger dans la vie de Max Jacob c’est découvrir toute une partie de l’histoire de la première partie du vingtième siècle, des folles espérances de la Belle époque à l’horreur de la Seconde Guerre mondiale en passant par la créativité débridée d’années que l’on a dit folles. Mais, se plonger dans la vie de Max Jacob, s’est surtout découvrir l’un des plus grands poètes de la Bretagne contemporaine.

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A ce stade de la guerre…

L’entretien du maire de Rennes que publie L’Ouest-Eclair le 18 mars 1942 est en apparence anodin. Il y est question de travaux d’agrandissement du Parc des sports de la route de Lorient, l’enceinte dans laquelle évolue le Stade rennais, célèbre équipe de football. Et pourtant cet article rappelle combien complexe est cette période de la Seconde Guerre mondiale où se côtoient actes ordinaires et extraordinaires, mais aussi un vif désir de normalité.

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L’armée du mouvement

On a souvent une vision assez simple de la Campagne de 1940 : une armée allemande intégralement dédiée au mouvement face à des troupes françaises blotties derrière la ligne Maginot. La réalité est en réalité un petit peu plus complexe et il faut prendre en compte le souvenir de la Grande Guerre pour appréhender correctement la nature du mouvement dans l’Armée française de 1940.

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Jim et Michel vers la Libération

Si 1944 est l’année des combats de la Libération, ceux-ci ne débutent pas avec l’été mais prennent leur source bien avant, dans la lutte clandestine poursuivie par l’Armée des ombres. C’est ce que rappellent Jean Kesler et Maurice Devillers, deux Francs-tireurs dont l’action permet de bien mesurer l’état de la résistance, quelques semaines seulement avant le Débarquement.

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Lorsque Rennes soutient l’héroïsme finlandais contre l’agresseur soviétique

La guerre russo-finlandaise de l’hiver 1939-1940 n’est pas restée dans les mémoires. Pourtant elle mobilise les consciences comme en atteste la grande soirée organisée au théâtre de Rennes le 21 février 1940, manifestation en soutien au maréchal Mannerheim et à la résistance héroïque de la Finlande.

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Le tatouage des déportés

La déportation dans les camps de la mort nazis est une histoire si terrifiante, si intimidante, qu’elle est au demeurant assez mal connue. Le tatouage du numéro matricule est ainsi un des éléments que la mémoire collective associe spontanément aux déportés, alors qu’il n’intervient qu’à Auschwitz, et uniquement à partir du printemps 1942.

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Un couple légendaire: Hélène et Victor Basch

Rares sont les personnes qui, à l’instar d’Hélène et Victor Basch, symbolisent aussi bien le combat pour la justice, les droits de l’homme et, pour tout dire l’intelligence. De l’affaire Dreyfus à leur assassinat par la Milice en 1944, retour sur un couple mythique, indissociable de la mémoire rennaise et dont le souvenir fait honneur à l’histoire de la Bretagne.

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Le sabordage du Graf Spee

La bataille navale qui se déroule au large de Montevideo et qui aboutit au sabordage du cuirassé allemand de poche Graf Spee est un épisode très célèbre de la Seconde Guerre mondiale. Sa recension dans L’Ouest-Eclair permet de voir combien l’ombre portée de 14-18 plane encore sur les esprits en cette fin des années 1930 et donc de saisir tout l’enjeu symbolique de cette victoire alliée. Pour en savoir plus...

Noël 1941, un cadeau pour la propagande du régime de Vichy

Les fêtes de fin d’année marquent habituellement une certaine forme de pause, ce que l’on appelle communément la « trêve des confiseurs ». Pourtant, il est un domaine où l’action ne s’arrête jamais totalement : la politique. Exemple avec le Noël de l’année 1941.

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L’invisible Pierre-Etienne Flandin

Pierre-Etienne Flandin compte probablement parmi les hommes politiques français ayant exercé le pouvoir les plus méconnus. Il est vrai que son règne est très court, que les historiens ont longtemps débattu du sens qu’il fallait y donner, et que Flandin est un homme quasiment invisible, disposant d’une très faible surface médiatique. C’est ce que montre notamment l’exemple de L’Ouest-Eclair. Pour en savoir plus...

Le sabordage de la flotte dans L’Ouest-Eclair

S’il est bien une région où le sabordage de la flotte à Toulon, le 27 novembre 1942, est ressenti douloureusement, c’est la Bretagne. Tout ce qui touche à la marine est en effet, en France, un petit peu breton… Dès lors, il paraissait important de se demander comment L’Ouest-Eclair, grand journal basé à Rennes, traite cet évènement. Pour en savoir plus...

Les impressions du torpillé José Germain

Après son article dans L’Ouest-Eclair, l’écrivain José Germain publie un second témoignage, plus littéraire, sur le torpillage du Bretagne dans le célèbre magazine parisien L’Illustration. Celui-ci est intéressant en ce qu’il laisse entrapercevoir, outre de nombreux stéréotypes régionaux, une certaine forme d’accommodation au conflit à venir.

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Le Débarquement de Gilbert Courtel

En ce jour du 69e anniversaire du Débarquement de Normandie, nous vous proposons un témoignage inédit, celui de Gilbert Courtel. Sa parole est précieuse car elle nous rappele que la mythique opération Overlord n'est pas qu'affaire de prarachutistes et de fantassins partant à l'assaut des plages normandes mais également une histoire de marins et d'artilleurs.

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Des légumes qu'on avait oubliés 

Yves-Marie Evanno poursuit son exploration de la cuisine de circonstance, celle qui est mise en œuvre par les ménagères pendant la Seconde Guerre mondiale pour faire face aux restrictions alimentaires. Après le lapin, il s’attaque cette fois-ci aux légumes et notamment aux chénopodes, que l'on imagine difficilement délicieux !

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Nantes et les bombardements de septembre 1943

Le mois de septembre 1943 compte assurément parmi les plus noirs de la longue histoire de la cité des Ducs de Bretagne. Pendant deux journées, les 16 et 23 septembre 1943, la ville est confrontée à de terribles bombardements aériens. Retour sur un élément essentiel de la mémoire collective nantaise.

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Et Owens humilia le Führer

Le sport est un fantastique objet d'histoire en ce que, en certains moments bien particuliers, il est un magnifique révélateur du climat du temps. Il en est ainsi, par exemple, de la course remportée par un jeune sprinteur né le 12 septembre 1913 lors des Jeux Olympiques de 1936. Un homme du nom de Jesse Owens, un nom aujourd'hui rentré dans l'Histoire.

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Un modèle de Résistance Yvon Pageot

Pour beaucoup de Briochins, le nom d'Yvon Pageot est synonyme de plaisirs d’enfance, de jouets et de modèles réduits. Ce sont d’ailleurs ses propres maquettes que l’on a pu admirer en septembre 2013 au Carré Rosengart, sur le port du Légué, à l'occasion d'une exposition-hommage. Mais avant d’être un grand entrepreneur, Yvon Pageot est un agent du BCRA, rescapé de Buchenwald.

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Le torpillage du Bretagne raconté par l’écrivain José Germain

La drôle de guerre n’existe pas sur mer. Des affrontements existent dès l’automne 1939, comme le rappelle le drame du paquebot Bretagne, narré dans les colonnes de l’Ouest-Eclair par l’écrivain José Germain. Un évènement qui rappelle encore une fois combien est grande l’ombre portée de la Première Guerre mondiale lorsque débute la Seconde.

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Tout est bon … dans le lapin 

Yves-Marie Evanno poursuit pour En Envor poursuit son exploration de la cuisine de l'occupation, celle où les recettes sont dictées par les impératifs des tickets de rationnement. Et aujourd'hui c'est lapin et boulettes végétariennes! Une recette qui dit bien l'étendue de la pénurie et qui confirme que la gastronomiue est un fantastique objet pour saisir intimement une période donnée.

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Bruz, effroyable 8 mai

8 mai. Partout dans le monde cette date évoque la fin du Reich, Berlin dévastée, la reddition sans condition de l’Allemagne nazie, et non l’armistice comme on le voit écrit bien trop souvent. Mais à Bruz, petite ville d'Ille-et-Vilaine au sud-est de Rennes, cette date est avant tout celle du bombardement de 1944. Un évènement dramatique qui marque durablement cette petite bourgade bretonne.

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18 mai 1945: le défi de la Reconstruction

Deux reportages des actualités filmées tournées le 18 mai 1945, seulement quelques jours après la capitulation du Reich, nous permettent de découvrir l'ampleur des bombardements sur les villes Bretonnes pendant la Seconde Guerre mondiale mais aussi l'immense défi que constitue la reconstruction des années 1950.

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Vichy et le bombardement de Rennes

Le 8 mars 1943, Rennes connait l'un des moments les plus dramatiques de son histoire en étant bombardée par les Alliés. Au delà du drame épouvantable, cet événement est d'un grand inétrêt pour l'historien. En effet, La presse et le cinéma permettent de découvrir comment Vichy exploite l'évenement à son profit.

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Cuisine de circonstances

L'alimentation est une constante de l'Homme, que celui-ci vive en paix ou en guerre. Aussi la nourriture se révèle-t-elle un magnifique objet d'histoire pour observer par l'intermédiaire d'un angle décalé des périodes aussi compliquées que l'occupation allemande en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Où comment lier gastronomie et recherche historique!

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27 juillet 1945 : le général De Gaulle en Bretagne

Les images sont trompeuses et peuvent constituer de puissants facteurs d'amnésie, surtout lorsqu'elle sont relayées, pour ne pas dire amplifiées, pas nos représentations mentales. La preuve par l'exemple de la visite, le 27 juillet 1945, que Charles de Gaulle effectue en Bretagne.

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Cornelius Ryan: né la veille du D-Day

Au momen d'évoquer le Débarquement de Normandie, il n'est pas inutile de revenir sur la vie de Cornelius Ryan, né précisément un 5 juin. Si le nom de cet auteur ne vous dit peut-être pas grand chose, son oeuvre est, au contraire, rentrée dans l'inconscient collectif et est connue de tous. Son Jour le plus long est en effet un texte dont le succès est le reflet de la démesure même de l'opération Overlord, ce sans même parler du film qui en est tiré.

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