Obus : munition de canon. Peut être explosif, à balles, incendiaire, fumigène, éclairant ou encore traceur.

Obusier : Pièce de tir courbe, mortier.

Poilu observant un obusier allemand de 155 capturé après une offensive. 29 novembre 1916. BDIC: VAL VAL 416/174.

Offensive (à outrance) : Expression servant à caractériser la doctrine très offensive de l’armée française de 1914, basée plus sur le choc que le feu, et souvent attachée au souvenir du général Loyseau de Grandmaison. L’historien Michel Goya rappelle pourtant au début des années 2000 que non seulement cet officier témoigne d’un intérêt supérieur à la moyenne, pendant la Belle époque, pour le réalisme de l’instruction des troupes mais que, de surcroît, tous les brevetés ne sont pas partisans des conceptions ultra-offensives qu’on lui prête.

Officier : Nom générique des grades supérieurs ou égaux à celui de sous-lieutenant.

Ordre du jour : Disposition permettant de porter à la connaissance de la troupe les faits marquants et les nominations au sein d’une unité. L’ordre du jour est un outil essentiel du management de la troupe pendant la Première Guerre mondiale, permettant de porter à la connaissance des hommes des actions remarquables – être cité à l’ordre du jour – ou de galvaniser les combattants  à la veille d’un assaut important.
Si leur efficacité peut être discutée, il n’en demeure pas moins qu’un certain nombre d’ordres du jour sont restés célèbres, à l’instar de celui de Joffre à la veille de la bataille de la Marne ou de Pétain à Verdun.

Orient (front d’) : Front de la Première Guerre mondiale s’étendant des Balkans au Dardanelles. A ne pas confondre avec le front de l’Est qui se rapporte à la Russie et qui, de surcroît, s’emploie surtout à propos de la Seconde Guerre mondiale.
Bien que moins connu que le front occidental, et ses fameuses batailles de la Somme, de Verdun ou du Chemin des Dames, le front d’Orient concerne de nombreux combattants. Fabien Schaeffer s’est par exemple tout particulièrement intéressé aux Bretons qui y combattent.